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dimanche 25 novembre 2012

LES DERNIERS JOURS DE L'OCCUPATION


 Article écrit en 2012


Vosges Matin 24.09.12

Du 14 septembre 1944 jusqu’au 24 septembre, jour de libération de la ville, dix journées palpitantes entre espoir et déception, à revivre intensément.

Destruction, à la libération, de l’atelier teinture de la BTT de Thaon par un obus tiré d’une automitrailleuse.
Le 14 septembre 1944, une voiture blindée de l’armée Patch venant d’Épinal en reconnaissance arrive à Chavelot et aperçoit des Allemands montant vers la côte de Chavelot côté Thaon. Une rafale est tirée des deux côtés alors que deux civils voyant le sigle américain sur un véhicule sortent avec un drapeau bleu blanc rouge. Ils sont en plein sur la trajectoire des tirs. Bilan : un mort (Paul-André Mathieu) et un blessé grave, son papa (Joseph-Eugène Mathieu).

 Destruction à la libération de l'atelier teinture de la BTT par un obus

Le 18 septembre, à 1 h 35 du matin, les ponts minés par les Allemands en fuite sautent l’un après l’autre. Cela commence par le pont du Canal de l’écluse 20 puis le 19 Igney et les 20 et 21 Chavelot ainsi que le pont qui enjambe le canal vers Girmont, la passerelle de l’Eau-Blanche puis le pont surplombant le canal de l’usine et enfin le pont de Girmont sur la Moselle.
Le 19 septembre : le capitaine Aron de la 2 e D.-B. se trouve en position délicate. Il commande en adjoint le groupe du 2 e Génie divisionnaire et sa section est en arrêt obligatoire entre Châtel et Moriville côté forêt de Fraize et le ravitaillement ne suit plus. Il attend des munitions, de l’essence et tout ce qui est utile à ses troupes. Le capitaine demande à une automitrailleuse d’aller en avant-garde à Thaon via Igney. Celle-ci se fait tirer dessus à hauteur de la Héronnière par des Allemands repliés en défense sur la route entre Vaxoncourt et Girmont.
Le 21 septembre : une autre automitrailleuse s’infiltre jusque dans Thaon-les-Vosges s’arrêtant à la hauteur des Ets Gérard-Faintrenie face à la boulangerie Seigner. Les gens sortent de partout avec des drapeaux français et alliés croyant à la libération. Il faut déchanter. Les soldats demandent s’il y a des Allemands et à la réponse négative demandent où ils peuvent rencontrer le maire M. Ehrwein et recommandent de ranger les drapeaux en promettant de revenir bientôt.

Une jeep de l'armée Leclerc de la 2ème D lors du feu à la boulangerie Seigner le 24 septembre 1944 

Le 24 septembre à 9 h du matin : enfin, un très gros détachement (jeeps, automitrailleuses, tracks et chars légers) arrive par le nord venant de Nomexy. La 2 e D.-B. fait son entrée triomphale dans Thaon. Aux renseignements, les Allemands en petits groupes sont vers le canal de l’Est, ils se replient par le Cours (place Jules-Ferry) vers la BTT. Quelques coups de mitrailleuses sur la BTT font quelques morts et blessés dans les rangs des Allemands qui se rendent très vite. Un bâtiment est en feu et va vite s’effondrer dans une gerbe d’étincelles. C’est fini. Tout Thaon est dans la rue principale. On rit, on chante, on danse… quelle joie. Ce jour restera inoubliable. Un avion Pipet-bule sillonne le ciel en tournant sur la ville, c’est un avion blindé de reconnaissance qui renseigne l’armée sur la fuite des Allemands en débâcle qui se replient vers Rambervillers.
Il est 14 h et nous voyons les gars de l’armée regagner leurs véhicules, ils retournent vers Nomexy. Bien vite ils nous rassurent : ils sont rappelés pour passer la Moselle à Châtel où un pont Bellay a été lancé sur la rivière, en vue d’aller sur Rambervillers et Baccarat puis Strasbourg alors que les blindés de l’armée Patton dévalent la rue de la gare pour prendre la relève. C’est fin, nous ne reverrons plus d’Allemands à Thaon.
Ce dimanche 24 septembre fut merveilleux.


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samedi 10 novembre 2012

45 ANS APRÈS !

  
Article écrit en 2009



45 ans après, la classe de 1ère du Lycée Jules Ferry (année 63/64) a fait sa rentrée.

C'est à l'initiative de Maurice Simonin, Alain Baumeister, Pierre Aubry et Jean-Claude Joly, que la classe de Première du Lycée de Thaon-les-Vosges, année 1963/1964 a fait sa rentrée scolaire ce dimanche 6 septembre 2009, non pas dans une classe traditionnelle, mais dans un excellent restaurant à Bettegney St Brice.

Cette journée des retrouvailles, telles qu'on les aime, a permis de réunir la classe presqu'au grand complet.

Les anciens potaches ont pu retrouver, avec joie, leur ancien prof de Lettres : Pierre Deschaseaux, leur ancienne prof de Maths: Annie Bolotte-Bonté et la secrétaire du Lycée: Monique Broutin

Septembre 2009



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jeudi 8 novembre 2012

FRIDOLIN MURA APPARITEUR



 Article écrit en 2009

IL FUT LE DERNIER GARDE CHAMPETRE- APPARITEUR
 A THAON-LES-VOSGES

FRIDOLIN MURA

Il annonçait dans chaque quartier de Thaon, les dernières nouvelles et les derniers arrêtés municipaux. Les roulements de tambour au début et à la fin de chaque phrase donnaient de la dimension à ses envolées vocales.





Ci-contre l'avis de décès de Fridolin MURA sur la Liberté de l'Est du 6 septembre 1978



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mardi 6 novembre 2012

LE GROUPE "BABY BOOM" 1959/60

C’ÉTAIT EN 1959


Ils n'avaient pas encore 18 ans. Ils faisaient partie de l'école de musique. Ils ont formé le Groupe "Baby Boom"

14 juillet 1959 

On reconnait : à la batterie Guy Fombaron, à la clarinette Claude Kuntz, au saxo Claude Géhant, à l'accordéon Jean-Marie Clavelin et au violon Michel Kuntz


Animation d'un bal en 1960  

 A la batterie Michel Kuntz, à la clarinette Claude Kuntz, au trombone à coulisse Guy Fombaron, au saxo Claude Géhant et à l'accordéon Jean-Marie Clavelin


Merci à Guy Fombaron pour cette contribution




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dimanche 4 novembre 2012

ROLAND ETIENNE


En relisant l’excellent livre « Thaon-les-Vosges d’hier et d’aujourd’hui » édité par la société des fêtes de Thaon en 1974 et dans lequel on remémore les personnalités ayant marqué la vie thaonnaise au siècle dernier, il me revient le souvenir d’un homme qui a marqué, lui aussi l’histoire thaonnaise, ROLAND ETIENNE, que je connaissais bien, j’étais ami d’enfance avec son fils Jean-Roland. 
ROLAND ETIENNE est né le 30 mai 1918 à Thaon.
Très jeune, il entre à la BTT où il entame une carrière de dessinateur artistique.
Mobilisé en 39 et fait prisonnier, il s’évade et rejoint la zone libre où il fait la connaissance des Compagnons de la musique qui deviendront les Compagnons de la Chanson (il se lia d’une grande amitié avec le soliste Fred Mella). Engagé dans les FFI, il participe à la libération de Thaon.
C’est dans le domaine syndical et social que Roland Etienne fait preuve d’une grande activité. Rapidement, il accède au conseil d’administration de l’Union nationale des caisses d’allocations familiales est des Associations familiales, à ce titre il représente la France dans de nombreux congrès internationaux.
Il entre aussi au Conseil Economique et Social à Paris, où il siège pendant dix ans.
Toutes ces activités sont reconnues par de nombreuses décorations: la Légion d’honneur, l’ordre national du Mérite, le Mérite agricole, les Palmes académiques.
Roland Etienne a une grande passion : le dessin. A travers elle, il défend toutes les grandes causes pour lesquelles il lutte dès sa jeunesse. Il signe ses dessins de ses initiales R.E., suivies de l’année de la réalisation et ceci depuis 1937. Il édite des bandes dessinées pour la Liberté de l’Est : la « petite semaine vosgienne » et « les aventures de Nanou » où la caricature de son fils, Jean-Roland dit « Nanou », disparu tragiquement en pleine jeunesse, apparait dans chaque dessin.
Roland Etienne décède d’un cancer, le 24 janvier 1982.
Le square du faubourg de Domèvre, où chaque année était organisée la Fête forestière, porte son nom

 


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samedi 3 novembre 2012

LES JETONS DE LA COOP



Coopérative
0,500 kilo de pain
Aluminium rond 19 mm
Coopérative
1 kilo de pain
Aluminium octogonal 21 mm
Coopérative
1,500 kilo de pain
Aluminium rond lobé 25 mm
Coopérative
2 kilos de pain
Aluminium carré 30 mm
Coopérative
10 centimes
Aluminium rond lobé 21,5 mm
Coopérative
25 centimes
Aluminium ovale 25x20 mm

Jusqu'au début des années 50, nos parents faisaient leur ravitaillement à la Coopérative Thaonnaise avec des jetons. Cette monnaie d'échange était à l'époque autorisée.



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